Le Bleymard est situé au pied du Mont Lozère sur les bords du Lot en Lozère (Occitanie). Chemins de randonnées GR®7, GR®44, GR®68 et GR®70 Chemin Stevenson.

 

Le Bleymard en Lozère

Alt. 1069m / Latitude : 44.486532 | Longitude : 3.735726

Le Bleymard est une commune française située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Elle est située à une altitude de plus de 1 100 mètres, au pied du Mont Lozère, et compte environ 500 habitants. Le village est connu pour sa station de ski de fond, ainsi que pour ses activités estivales telles que la randonnée et la découverte des paysages du Mont Lozère. Le Bleymard est également un point de départ pour de nombreuses excursions, notamment vers les Gorges du Tarn, les Causses, ou encore les Cévennes. Les visiteurs peuvent également découvrir les richesses naturelles et patrimoniales de la région, ainsi que sa gastronomie, notamment la production de fromage de chèvre et de miel.

Chef-lieu de canton à 30 km à l'est de Mende, au pied du mont Lozère. Chapelle romane de Saint-Jean, ancienne église paroissiale et, de l'autre côté de la route, prieuré fortifié. Dans le bourg du Bleymard, plusieurs maisons anciennes ont fait l'objet de mesures de protection. La maison Peytavin a été inscrite parmi les sites le 5 février 1943 ainsi qu'un groupe de maisons aux toitures en lauzes schisteuses du Tournel le 9 mars 1943.Sur le mont Lozère, à 7 km au sud du Bleymard (station de ski et de plein air) quelques bornes de granit sculptées d'une grande croix de Malte rappellent que les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem possédaient une commanderie en ces hauts lieux, à Gap-Français, commune actuelle du Pont-de-Montvert, et une grosse partie des pâtures vouées à la transhumance s'étend dans ce massif qui culmine au Finiels (1.699 mètres).

Le Bleymard est un village tranquille sur les bords du Lot au pied du Mt Lozère au croisement de plusieurs chemins de grandes randonnées (GR70 chemin Stevenson, GR®7, GR®68 et GR®44. Halte importante pour tous les randonneurs avant la montée vers le Col de Finiels. Tous commerces: Hôtel, restaurant, gîte d'étape (Les Alpiers 2km), chambres d'hôtes (St Jean du Bleymard 1km), café, poste, boulangerie, tabac, presse, boucherie, boutique artisanale, garage et épicerie.

Entre Le Bleymard et le Pont de Montvert s'étire le Mont Lozère. Il est bordé au nord par les vallées du Lot et de l'Altier et au sud par celles du Tarn et du Luech. Le Mt Lozère culmine à 1699 mètres au sommet de Finiels. Du col de Finiels, on a une large vue qui va des Causses au mont Aigoual et, au sud, jusqu'au Massif du Tanargue, dans le Vivarais cévenol. Une petite station de ski a été aménagée au chalet du Mont-Lozère. Un important champ de menhirs et de vestiges préhistoriques a été découvert à l'ouest du village de La Vayssière. Deux des sites les plus spectaculaires du Mont Lozère sont la cascade de Runes et la cascade de la Lozerette. On peut traverser facilement le Mont Lozère du Nord au Sud par la pittoresque D20, qui relie Le Bleymard au Pont de Montvert.

Le département de la Lozère appartient à trois bassins différents au bassin du Rhône à l'Est, au bassin de la Loire, au Nord, et au basstn de la Garonne, à l'Ouest. Toutes les rivières qui l'arrosent prennent naissance sur son territoire. et il ne reçoit aucun cours d'eau étranger.

Les principaux cours d'eau qui appartiennent au bassin du Rhône, sont : le Chossezac qui prend sa source dans le canton du Bleymard, arrose Sainl Frézal, Prévenchères, Planchamp, entre dans le département de l'Ardèche, et va se jeter dans la rivière de ce nom, après un cours total de 73 kilomètres, accru des torrents de l'Allier. du Combiret et de la Borne; le Gardon d'Alais (Alès) qui prend sa source dans les Cévennes, près de Saint-Maurice-de-Ventalon, baigne Collet-de-Dèze. reçoit le Dourdou, et entre dans le département du Gard, où il va former la rivière de ce nom par sa réunion avec le Gardon d'Anduze; le Gardon d'Anduze qui prend sa source dans le canton de Florac, arrose Bassurels et entre dans le département du Gard, où il se joint au Gardon, après avoir reçu le Gordon-de-Mialet qui prend sa source dans le canton de Barre et arrose Molezon, Sainte-Croix et Moissac,

Le principal cours d'eau qui appartient au bassin de la Loire est l'Allier qui prend sa source au pied des Monts-de-la-Lozère, dans le Canton de Langogne, sert de limite entre les départements de la Lozère et de l'Ardèche, puis entre ceux de la Lozère et de la Haute-Loire. arrose Langogne, reçoit le Langouvrou, le Chapeauroux accru du aboutarès, de la Clamouze et du Gandrieu, soit du département, traverse ceux de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, de l'Allier, et va se jeter dans la Loire, au bec d'Allier, sur la frontière du département du Cher.

Les principaux cours d'eau qui appartiennent au bassin de la Garonne sont : le Lot, qui prend sa source dans le canton du Bleymard, coule de l'Est à l'0uest. en baignant le Bleymard, Saint-Julien-de-Toumel, Bagnols-les-Bains, Sainte-Hélène, Badarous (Badaroux), Mende, Balsièges, Barjac, Esclanède, Chanac, Montjézieu, entre dans le département de l'Aveyron, puis dans ceux du Lot et de Lot-et-Garonne, et s'y termine à Aiguillon, après 481 kilomètres de cours, pendant lequel il absorbe le torrent des Salettes et de l'Esclanède qui finit en amont de Sainte-Hélène, le Rieucros qui finit à Mende, le Bramont qui vient des Monts-de-la-Lozère et se jette à Balsièges, le Ginest qui finit à Barjac, la Cologne qui arrose Rieutort, Ribennes, Saint-Léger-de-Reyre, Marvejols, Chirac, Monastier, et finit près de Mories, accrue de la Crueize et du Coloqnet, l'Urugne qui reçoit à la Canourgue les eaux de la Fontaine de Saint Frézal, le Doulou qui vient des Monts-d'Aubrac, et la qui prend sa source dans les Monts-de-la-Margeride, arrose Villedieu, Serverette, Malzieu, Saint-Léger, entre dans le département du Cantal, puis dans celui de l'Aveyron, où elle finit après 173 kilomètres de cours, pendant lequel elle reçoit le Mézère, le la Rimaize, le Limaniol et le Bès ; le Tarn qui prend sa Stource au S.-E. de l'arrondissemet de Mende, baigne Pont-de-Monvert, Cocurès, Castelbouc, Saint-Projet, entre dans les départements de l'Aveyron, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, et finit après un cours total de 375 kilomètres, accru dans le département du torrent de Runes, du Tarnon et la Jonte.
Les principaux lacs de la Lozère sont ceux de Soubeyrols, de Saillans, de Born et de Saint Andéol, etc,

Blason du Bleymard. Cette image a été réalisée pour le Projet Blasons de la Wikipédia francophone — Travail personnel  Le code de ce fichier SVG est valide. Cette image vectorielle a été créée avec Inkscape par Bruno.

***

Il était une fois, au début de l'automne 1878, un jeune gardien de troupeau de chèvre nommé Pierre, qui vivait au Bleymard, un petit village de Lozère. Il aimait son métier, qui lui permettait de profiter de la nature et de la liberté, mais il rêvait aussi de voyager et de découvrir le monde. Un jour, alors qu'il menait ses chèvres sur les pentes du Mont Lozère, il aperçut au loin une silhouette qui avançait péniblement sur le chemin. En s'approchant, il reconnut un homme vêtu d'un costume sombre, portant un sac à dos et tenant par une corde une ânesse chargée de bagages. L'homme avait le teint pâle, les cheveux bruns et la moustache fine. Il semblait épuisé et souffrant.

Pierre, intrigué et curieux, décida de l'aborder et de lui proposer son aide.

- Bonjour, monsieur, dit-il en français. Vous avez l'air fatigué. Vous venez de loin ?

- Bonjour, mon garçon, répondit l'homme en anglais, avec un fort accent écossais. Je viens du Monastier, et je me rends au Pont de Montvert. Je fais un voyage à pied à travers les Cévennes, avec mon âne Modestine.

- Ah, vous êtes anglais ? demanda Pierre, qui avait appris quelques mots de cette langue à l'école.

- Non, je suis écossais, rectifia l'homme. Je m'appelle Robert Louis Stevenson, et je suis écrivain.

- Écrivain ? s'étonna Pierre. Qu'est-ce que vous écrivez ?

- Des histoires, des romans, des essais, expliqua Stevenson. Je voyage pour trouver l'inspiration, et pour oublier une femme que j'aime et qui est loin de moi.

- Oh, je comprends, dit Pierre, qui se sentit soudain proche de cet homme. Moi aussi, j'aime une femme, mais elle ne m'aime pas. Elle s'appelle Marguerite, et elle est la fille du boulanger. Elle préfère les garçons de la ville, qui ont plus d'argent et plus d'éducation que moi.

- Ne perds pas espoir, mon garçon, lui conseilla Stevenson. L'amour peut faire des miracles, et parfois, il suffit d'un geste, d'un mot, d'un regard, pour changer le cours des choses.

- Vous croyez ? demanda Pierre, avec un mélange de doute et d'espoir.

- Oui, je crois, affirma Stevenson. Regarde Modestine, par exemple. Quand je l'ai achetée au Monastier, elle était rétive, têtue, indifférente. Je ne savais pas comment la faire avancer, et je la battais souvent, par frustration. Mais au fil des jours, j'ai appris à la connaître, à la respecter, à l'aimer. Et elle aussi, elle s'est attachée à moi, elle me suit sans rechigner, elle me console de mes peines. C'est une fidèle compagne, et je ne pourrais pas continuer mon voyage sans elle. Pierre regarda l'ânesse, qui leva ses longs cils et lui fit un clin d'œil. Il sourit, et se dit que cet homme et son âne formaient un drôle de couple, mais qu'ils étaient heureux ensemble.

- Vous savez quoi ? dit-il à Stevenson. Je vais vous accompagner jusqu'au Pont de Montvert. Je connais bien le chemin, et je peux vous montrer les plus beaux endroits. Et puis, ça me fera du bien de changer d'air, et de parler avec vous.

- Vraiment ? s'écria Stevenson, ravi. Ce serait très gentil de votre part. Mais vous êtes sûr que ça ne vous dérange pas ? Et vos chèvres, qui va s'en occuper ?

- Ne vous inquiétez pas, dit Pierre. Je vais les confier à mon frère, qui est aussi gardien de troupeau. Il sera content de me rendre ce service. Allez, venez, on va chercher mes chèvres, et on partira ensemble demain matin.

- D'accord, dit Stevenson. Merci beaucoup, mon garçon. Vous êtes très aimable.

- De rien, monsieur, dit Pierre. C'est moi qui vous remercie. Vous allez voir, on va faire un beau voyage.

Et c'est ainsi que Pierre et Stevenson se lièrent d'amitié, et qu'ils partirent ensemble sur les traces des Camisards, ces protestants rebelles qui avaient combattu pour leur liberté de culte au XVIIe siècle. Ils traversèrent des paysages magnifiques, des forêts, des prairies, des rivières, des montagnes. Ils rencontrèrent des gens accueillants, qui leur offrirent le gîte et le couvert, et qui leur racontèrent des histoires du pays. Ils partagèrent leurs joies, leurs peines, leurs rêves, leurs espoirs. Ils se confièrent leurs secrets, leurs craintes, leurs regrets. Ils se disputèrent parfois, mais ils se réconcilièrent toujours. Ils rirent beaucoup, et ils pleurèrent aussi. Ils vécurent des aventures, des dangers, des surprises. Ils apprirent à se connaître, à se respecter, à s'aimer. Et quand ils arrivèrent au Pont de Montvert, après douze jours de marche, ils se séparèrent avec émotion, en se promettant de se revoir un jour, et de s'écrire souvent.

Pierre retourna au Bleymard, retrouva son troupeau, et reprit sa vie de gardien de chèvre. Mais il n'était plus le même. Il avait grandi, il avait mûri, il avait changé. Il avait vu le monde, il avait rencontré un ami, il avait vécu une histoire. Et Marguerite, la fille du boulanger, le remarqua. Elle le trouva plus beau, plus intéressant, plus attirant. Elle lui sourit, elle lui parla, elle lui fit des avances. Et Pierre, qui l'aimait toujours, lui rendit son sourire, sa parole, et son amour. Ils se marièrent, et eurent beaucoup d'enfants, qui grandirent heureux et libres, sur les pentes du Mont Lozère.

Stevenson, quant à lui, continua son voyage, et rejoignit Saint-Jean-du-Gard, où il vendit Modestine à un charbonnier. Il fut triste de se séparer de son âne, mais il savait qu'il devait poursuivre sa route. Il rentra en Angleterre, où il retrouva Fanny Osbourne, la femme qu'il aimait, et qu'il épousa. Il écrivit un livre sur son voyage à travers les Cévennes, qui connut un grand succès. Il devint un écrivain célèbre, et il écrivit d'autres livres, comme L'Île au trésor, L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, ou Le Maître de Ballantrae. Il voyagea encore beaucoup, et il mourut à Samoa, dans le Pacifique, à l'âge de 44 ans.

Mais il n'oublia jamais Pierre, ni Modestine, ni les Cévennes. Et il leur rendit hommage dans son livre, où il écrivit ces mots : "Je me suis fait un ami, et j'ai perdu Modestine. Jusqu'à ce moment, je croyais la détester ; mais à présent qu'elle s'en était allée, et que je n'avais plus à me soucier d'elle, je me sentis seul, et je commençai à l'aimer. Pendant douze jours, nous avions été des compagnons inséparables ; et, comme je l'ai dit ailleurs, ses défauts étaient de sa race, ses vertus étaient bien à elle. Je me souviens de son pas, de son allure, de son regard ; et je puis encore entendre le son de sa clochette quand je ferme les yeux. C'est le chant du passé qui ne reviendra plus."

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