Génolhac dans le Gard (Occitanie)

Histoire depuis l'antiquité du village de Génolhac dans le Gard (Occitanie). Chemins de randonnées: GR de Pays Le Cévenol, GR®700 Voie Régordane et GR®68 Tour du Mont Lozère.

 

Génolhac et son Histoire depuis l'antiquité

Histoire depuis l'antiquité à Génolhac

1 Histoire depuis l'antiquité du village de Génolhac dans le Gard (Occitanie)L'etymologie de Génolhac est très contestée: terre des genêts (en Celte, "gen"), origine des eaux, de "aqua" ... eau (c'est celle qui est la plus admise) ou terre de Genulius. Génolhac, pendant l'Antiquité, est sur la piste de l'étain, métal indispensable à la fabrication du bronze. Cet étain venait des îles Cassitérides (les îles Sorlingues au sud-ouest de la Grande-Bretagne) en Cornouaille britannique. Elle était probablement sur la piste des Phéniciens, des Phocéens et des Romains. Cette piste devait devenir le chemin Régordane (GR®700) qui traversait Génolhac et reliait la Province romaine à l'Auvergne (Némausus-Gergovie). La même incertitude règne sur l'etymologie de Régordane (voie de Gordien? voie réunissant les Gards, les gourds? ou voie des ravins ?) Ce fut probablement la voie suivie par César pour aller attaquer les Arvernes (cf "La guerre des Gaules" de Jules César). C'est la poursuite des Sarrasins par Charles Martel et ses successeurs. L'on sait que les Cévennes ont résisté à l'invasion arabe mieux que la plaine. C'est aussi une possible remontée de la Cèze et des Gardons par les Normands. La féodalité s'installe à Génolhac et dans les Cévennes comme partout au Moyen Age en France pour mieux résister aux invasions barbares, et ce, depuis la chute de l'Empire romain.

2 Histoire depuis l'antiquité du village de Génolhac dans le Gard (Occitanie)Les XIIème et XIIème siècle. Génolhac est alors une co-seigneurie et les premières familles sont Anduze, Randon. Plus tard viendront les Polignac, Budos, Conti et Roche. Le seigneur ecclésiastique est l'évêque d'Uzès.

La croisade des Albigeois (1209-1218). Elle amènera de profondes mutations dans ces vieilles terres féodales quand les premiers seigneurs prennent le parti des comtes de Toulouse avec en outre l'annexion du Languedoc par Saint Louis en 1226. Les Dominicains s'installent alors a Génolhac. Les Randon, déjà alliés aux Anduze leur succèdent. A Portes, les Budos remplaceront les Randon qui avaient déjà remplace les Anduze.

La première charte. Le 12 mai 1228, Génolhac reçoit sa charte du seigneur Bernard d'Anduze, neveu de Raymond VII, comte de Toulouse, confirmée et complétée le 30 mars 1234. Les premiers seigneurs semblent avoir eu beaucoup de sympathie pour le catharisme occitan, plus par politique que par conviction. C'est à cette époque que sont détruits les chateaux de Montclar* et Verfeuil. (*de nos jours but d'une agréable randonnée de la demi-journée).

Le passage de Saint Louis. C'est en 1271, que le roi Louis IX traverse la région par Concoules, Génolhac et Portes, en se rendant à Aigues-Mortes pour la croisade où il devait trouver la mort sous les murs de Tunis. Le christianisme à été répandu dans la région par Saint Martial (au IIIème siècle), Autre moine et autres missionnaires dès ses origines. L'église de Génolhac est sous le patronage de Saint Pierre, celle de Portes également puis plus tard sous celui de Saint Gilles. Les féodaux prendront une grande part aux Croisades, notamment la vieille famille des Hérail de Brésis. C'est en 1300 qu'est fondé le couvent des Dominicains, ce qui sera confirmé en 1303 par Benoît XI puis Clément V.

Révolution et période contemporaine à Génolhac. En 1788, le 21 décembre, eut lieu la réunion préliminaire des Consuls du village. Le 11 mars 1789, c'est la rédaction du cahier ed dolénaces par MM. Bondurand Laroche et Lafont d'Aiguebelle. Y participent les notables et le curé Bouziges. Le 14 juillet 1789, M. de Roche, seigneur du lieu, devient Capitaine de la compagnie de 60 hommes de Génolhac. Il fait cadeau du premier drapeau tricolore à la Municipalité. Le 14 juillet 1790, c'est la fête de la Fédération. Dans l'église paroissiale, le curé Bouziges bénit le drapeau tricolore présenté par le seigneur capitaine François de Roche. Le 24 août 1790, la Constitution civile du clergé provoque des réticences parmi celui-ci qui se réfugie en masse au camp de Jalès en Ardèche. Le curé Bouziges, lui, se cache à Tourévès chez les protestants Fabre et à Finoune chez les Veyras. Il ne sera pas inquiété. L'arbre de la Liberté sera planté sur la place du Colombier le 22 juillet 1792.

Le 12 vendémiaire, An IV (4 octobre 1795), de terribles inondations font 4 morts à Génolhac et à Pont de Rastel. Recensement de la population en 1797 : Génolhac a 1380 habitants, Concoules 899, Chamborigaud 695, Hiverne 492. Ponteils 306, Portes 1351, Bonnevaux 717, Malons 543 et Aujac 492. Le 16 mai 1824, on démolit la porte du Chef de Ville puis en 1830, on commencera à réaligner les maisons de la Grand-rue. De 1834 à 1842, ce sera la construction de la route nationale 106 Nîmes-Moulins (actuellement CD 906).

4 Histoire depuis l'antiquité du village de Génolhac dans le Gard (Occitanie)En 1839, de nouvelles inondations ravagent Pont de Rastel. En 1842, c'est la construction de l'école de Pont de Rastel et celle du Temple en 1844. Le 10 mars 1861 est annoncée la construction du chemin de fer de Brioude à Alais mais la gare de Génolhac n'est pas prévue. La décision de sa construction est prise le 10 avril 1864. Le viaduc de Chamborigaud est achevé en 1867. L'usine à tanin (Ausset-Hermet) est construite en 1888. On peut lire cette date sur la cheminée. En avril 1889, se produit une catastrophe minière à La Vernarède. Le premier projet de groupe scolaire avec quatre classes voit le jour en 1894. En 1914, la déclaration de guerre est annoncée en pleine fête votive. Génolhac perdra 39 de ses fils. En 1929-1931, c'est l'apparition du Cours Complémentaire (collège).

La guerre de 1939-1945 voit la mort de 5 génolhacois. La Résistance a deux maquis dans la région : un à Sénéchas et un aux Bouzèdes. Génolhac a quatre martyrs : Jean-François Pelet tué dans les Vosges, Aimé Crégut tué au puits de Celas (près d'Alès), Georges Leyton fusillé par les allemands et Robert Brun fusillé le 5 juin 1944 devant l'hôtel du Mont Lozère. La Libération voit le passage de la 5ème DB, les 30 et 31 août 1944. En 1950, on installe les réseaux d'eau et d'égoût. L'inauguration du nouveau collège a lieu en 1961. L'usine à tanin disparaît en 1964. De 1978 à 1980, ravalement des façades de deux maisons de la Grand-rue et découverte de vestiges de la fin du Moyen-âge.

De 1980 à 1998, les écoles et collèges prospèrent et sont rénovés ou construits. En 1995, début de la réhabilitation des rues du centre-village. Centre de Documentation et d'Archives du PNC. Relevés, traductions et croquis par Jean Pellet.

 

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