Florac en Lozère (Occitanie)

Tourisme à l'époque à Florac en Lozère (Occitanie). Chemins de randonnées: GR®43, GR®70 chemin de Stevenson, GR®68 Tour du Mont Lozère, Causse Méjean, GR®670 Chemin Urbain V, GR®736.

 

Florac à l'époque

Florac en Lozère à l'époque 2Florac en Lozère à l'époque 1Florac (545 m.), sous-préfecture de la Lozère, ville de 1.472 hab., dans un beau site au pied du causse Méjean, sur la rive gauche du Tarnon, à 1 km 5 en amont de son confluent avec le Tarn, est la porte du cagnon du Tarn et le meilleur point de départ pour la descente des gorges.
Chemin de fer: Florac est relié par chemin de fer départemental à (40 km Est- Sud-Est) Sainte-Cécile-d'Andorge, station de la grande ligne de Paris à Nîmes par Clermont-Ferrand.

Services automobiles: pour Ispagnac, Sainte-Enimie, La Malène, Les Vignes, Le Rozier et Millau, desservant les gorges du Tarn (aller et retour dans la journée); pour Ispagnac et Mende; Le Pont-de-Montvert et Génolhac; Saint-André-de-Valborgne, Saint-Jean-du-Gard el Alès; Vébron et Meyrueis.
Hôtels: Hôtel du Parc. r. Thérond (55 chambres; tél. 5). Hôtel Central, place du Souvenir (27 chambres; tél. 1).
Spécialités: Madeleines gévaudanaises; truites; écrevisses; cuivrerie.
Syndicat d'Initiative: Av. Monestier.

Florac était le siège d'une des huit baronnies du Gévaudan. Lors de la guerre des Camisards, cette ville, qui était un des principaux centres des protestants, fut fort maltraitée, et une chambre ardente y fut établie pour juger les rebelles.
C'est à Florac que fut fondé en 1894 le Club Cévenol qui a beaucoup fait pour la connaissance des Cévennes et des Causses.

Florac en Lozère à l'époque 3Les rues n'offrent guère que de vieilles maisons. Sur la place du Souvenir, monument aux Morts par Merignargues. A droite s'étend l'Esplanade, ombragée de platanes, ornée d'une fontaine et du buste de l'ingénieur Boyer, mort en 1886 à Panama, auteur du viaduc de Garabit et du viaduc de la Crueize.

L'église catholique est une lourde construction moderne, du style grec. Sur un petit plateau
se dresse l'ancien château, flanqué de deux tours rondes élevées en 1703 et décapitées en 1793. Le couvent de la Présentation, dans une rue étroite et tortueuse, possède une large tour carrée et un portail remarquable, daté en 1583. La principale curiosité de Florac est la source du Pêcher, qui jaillit du rocher de Rochefort (1.098 m.) au-dessus de la ville, s'échappe en cascades, traverse Florac, passe sous trois ponts et va se jeter dans le Tarnon. Elle est surtout curieuse à voir lors des grandes pluies ou de la fonte des neiges. Parmi les bizarres découpures du causse Méjean qui dominent la ville de 500 m., on en remarque une appelée le Chapeau de Napoléon.

Florac en Lozère à l'époque 4Florac est un bon centre d'excursions dans les gorges du Tarn, les causses et le massif de l'Aigoual. Le mont Lozère et la montagne du Bougès offrent en été de nombreux buts d'excursions et en hiver de beaux champs de ski.

1° Gorges du Tarn. C'est l'excursion classique de Florac. Si l'on se propose de revenir à Florac après la descente des gorges, nous conseillons l'itinéraire suivant: de Florac au Rozier par les gorges, 63 km; du Rozier à Meyrueis par le cagnon de la Jonte, 21 km; de Meyrueis à l'aven Armand par la route N. 586, 11 km; de l'aven Armand, reprendre la route N. 586 vers le Nord jusqu'au croisement de la route de Séverac à Florac (C. 16) qui ramène sur la droite à Florac. On peut combiner ce circuit avec le suivant en revenant à Meyrueis après la visite de l'aven Armand et en montant de Meyrueis à l'Aigoual comme ci-après, 2°. On fait ainsi 179 km au total, de Florac à Florac (196 km y compris le détour de Dargilan).
2° Grotte de Dargilan, gouffre de Bramabiau et mont Aigoual (superbe circuit de 126 km au total; 109 km en négligeant la grotte de Dargilan). De Florac à Meyrueis, 35 km par les routes N. 107 et N. 596. De Meyrueis à Dargilan et retour, 17 km. De Meyrueis au mont Aigoual par le gouffre de Bramabiau et L'Espérou, 37 km. De l'Aigoual à Florac par les gorges du Tapoul, 37 km.

Florac en Lozère à l'époque 53° Circuit des Cévennes (au Sud-Est; très beau circuit de 111 km, 143 km en poussant jusqu'à Anduze, très recommandé aux touristes dont le plan de voyage ne comporte pas de retour dans les Cévennes). De Florac à Saint-Jean-du-Gard, 50 km 5 par la corniche des Cévennes. Les touristes tenant à visiter le musée du Désert ajouteront ici le petit circuit suivant: de Saint-Jean-du-Gard à Anduze par le Mas Soubeyran, 18 km, retour d'Anduze à Saint Jean du Gard, 14 km par la route N. 107. De Saint-Jean-du-Gard, on suit la route N. 583 qui franchit le col de Lamira et remonte la vallée du Gardon de Mialet. Le Martinet, hameau où l'on prend à droite la route N. 584 qui remonte la vallée du Gardon de Calberte. Saint-Etienne-Vallée-Française (253 m.) qui doit son nom à la vallée voisine; église des XIII° et XIV°; château ruiné de Roqueservière; château de Cambières, restauré.

Florac en Lozère à l'époque 10Saint-Germain-de-Calberte (500 m.; cars pour Saint-Jean-du-Gard; Hôtel Martin, 24 chambres), 686 hab., sur une pente très raide dominant le Gardon de Calberte. L'église renferme une belle chaire du XVIII°. A 4 km Sud-Ouest, ruines du château de Calberte, des XIII° et XV°.

La route s'élève par une longue montée en lacets. Saint-André-de-Lancize (700 m.). La route continue de monter sur 1 km 5 puis franchit la crête en tournant brusquement à gauche. Col de Jalcreste (832 m.), d'où l'on regagne Florac par la route N. 107 bis.
4° Mont Lozère (au Nord-Est; superbe circuit de 131 k.). De Florac au Pont-de-Montvert, 20 km 5 par la route N. 598. Du Pont-de-Montvert à Finiels, 6 km Nord par la route C. 20. De Finiels au Bleymard, 16 km par la route du mont Lozère. Du Bleymard à Villefort, 31 km par la route N. 101. De Villefort au Pont-de-Montvert, 37 km par la route du mont Lozère. Du Pont-de-Montvert à Florac, 20 km 5 par la route N. 598.

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Florac en Lozère à l'époque 6L'histoire du chemin de fer à Florac, en Lozère, remonte à la fin du XIXe siècle. En 1879, le ministre des travaux publics Charles de Freycinet lance le Plan Freycinet, qui prévoit d'emmener le chemin de fer à toutes les sous-préfectures de France et au maximum de chefs-lieux de canton pour désenclaver les régions reculées françaises.

Florac en Lozère à l'époque 7Florac, qui était alors la sous-préfecture de la Lozère, était un candidat idéal pour une ligne de chemin de fer. La ville était située dans une région montagneuse et boisée, ce qui rendait les transports difficiles et coûteux. Le chemin de fer était censé faciliter le commerce et les communications, et contribuer au développement économique de la région.

Les travaux de construction de la ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge, qui reliait la ville au réseau ferré national, ont commencé en 1905. La ligne a été ouverte au trafic le 24 juillet 1909. La ligne était à voie métrique et mesurait 36 kilomètres de long. Elle traversait des paysages spectaculaires, des gorges profondes aux plateaux verdoyants.

Le chemin de fer a joué un rôle important dans la vie de Florac et de sa région pendant près de soixante ans. Il a permis de transporter des passagers, des marchandises et du bétail. Il a également été utilisé pour le tourisme, car il offrait un moyen facile et pittoresque de découvrir la région. Cependant, le développement du trafic routier a progressivement réduit la rentabilité de la ligne. En 1968, la ligne a été fermée au trafic.

Depuis sa fermeture, la ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge a été partiellement réutilisée pour la randonnée et le vélo. Des associations locales militent pour la réouverture de la ligne à des fins touristiques. La ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge est un exemple de l'importance du chemin de fer dans le développement des régions rurales. Elle a joué un rôle important dans la vie de Florac et de sa région pendant près de soixante ans.

 

 

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